Loïc Chesne intervient à la 5e édition des Matinales de l’Habitabilité : Cadre de vie et adaptation climatique
Paris, 04.04.2025

Organisée par la Chaire d'Économie urbaine de l'ESSEC, en partenariat avec EDF et Leonard, la 5e édition des Matinales de l’Habitabilité : Cadre de vie et adaptation climatique, réunissait également Madeleine Masse de l'Atelier Soil, Paul-Emmanuel Schoeller, directeur de l'Action territoriale et des Relations institutionnelles à la DPNT d'EDF. Une table-ronde animée par Edouard Dequeker, professeur de la Chaire.
Lors de cette table-ronde, Loïc Chesne est intervenu sur la question de la valeur des lieux et de sa dimension systémique. Il a notamment abordé :
- La distinction entre valeurs élémentaires et valeurs agrégées
- La valeur économique comme reflet de facteurs multiples – environnementaux, sociaux, patrimoniaux
- L’idée d’investissement systémique : intervenir sur un bien en tenant compte de son environnement pour en renforcer la valeur intrinsèque
- Et enfin, une position claire : le bénéfice soutenable est le seul bénéfice légitime à long terme
Autant de notions qui appellent à revoir les logiques d’investissement et d’aménagement à l’échelle territoriale.
Valeur patrimoniale, lien social, identité locale… Le cadre de vie s’affirme comme un bien commun essentiel, à la fois ressource sociale et facteur d’attractivité. Qu’il s’agisse de milieux naturels ou d’aménités urbaines, ces éléments structurent les choix de localisation des habitants autant qu’ils portent une utilité collective. Mais face aux effets du réchauffement climatique, leur transformation – voire leur dégradation – interroge leur résilience et la façon dont nous les valorisons.